Cela faisait longtemps que je n’avais pas partagé mes notes de lecture avec vous. Aujourd’hui, je voudrai vous parler d’un livre de développement personnel particulièrement puissant : « Les 4 Accords Toltèques » de Don Miguel Ruiz. C’est le genre de livre qu’il faut relire plusieurs fois tellement les principes évoqués paraissent simples… mais ne sont pas si faciles à intégrer dans notre quotidien.
L’ouvrage présente quatre accords, dont l’intitulé est très simple à comprendre mais plus difficile à suivre. Ces accords ou principes ont pour objectif d’améliorer sa vie personnelle et de réduire son niveau de souffrance.
Ces 4 accords sont :
- Que ta parole soit impeccable
- N’en fais pas une affaire personnelle
- Ne fais pas de suppositions
- Fais toujours de ton mieux
Il en existe même un 5ème dont je vous parlerai en fin d’article.
Je vous propose de vous résumer chaque accord.
Il faut parler avec intégrité. Nous devons être conscients de nos paroles et surtout de leur impact sur les autres et sur nous-mêmes. Nous devons être sincères, authentiques et respectueux dans nos paroles. En d’autres termes, ne dire que ce que nous pensons vraiment, et sans agresser les autres.
Il est facile de parler sans réfléchir, surtout lorsque nous sommes en colère, frustrés, quand nous avons peur ou que nous nous sentons en insécurité. Or, des paroles non réfléchies peuvent causer de la douleur, de la confusion et de la culpabilité, tant chez nous que chez les autres.
En pratiquant ce premier accord toltèque, nous pouvons apprendre à être plus conscients dans notre verbiage et à choisir nos mots avec davantage de soin. Nous pouvons apprendre à communiquer efficacement, à résoudre les conflits et à construire des relations solides. Cela nous permet également de nous respecter nous-même et de respecter les autres.
Il est important de noter qu’être impeccable dans sa parole ne signifie pas être parfait, mais plutôt faire un effort conscient, à chaque instant, pour être authentique, respectueux et sincère dans nos paroles. Il faut éviter d’utiliser les mots pour médire d’autrui, mais également pour s’auto-critiquer. Bien entendu, on nous demande d’éviter les mensonges, les rumeurs et les commérages inutiles qui peuvent causer de la douleur aux autres. En bref, l’idée est d’utiliser la puissance de la parole dans le sens de la vérité et de l’amour.
Nous ne sommes pas la cause des actes d’autrui. Cet accord nous engage à ne pas prendre les opinions, les croyances ou les actions des autres comme étant une réflexion de nous-mêmes. Les gens disent et font des choses en fonction de leur propre réalité, de leurs propres croyances et de leur propre histoire, et cela n’a rien à voir avec nous. Ce n’est qu’une projection, chacun a sa propre carte du monde.
Il est facile de prendre les choses personnellement, surtout lorsque les autres nous critiquent ou nous blâment. Cela peut nous amener à nous sentir blessé, en colère ou coupable. Mais en réalité, les opinions des autres ne reflètent pas qui nous sommes vraiment. Si nous ne prenons pas les choses personnellement, nous pouvons rester calme et objectif, et nous concentrer sur notre propre chemin plutôt que de nous laisser distraire par l’opinion des autres.
En pratiquant ce deuxième accord, nous pouvons apprendre à être plus détaché face aux avis, commentaires, opinions ou comportements de notre environnement social. Ainsi, nous nous concentrons sur notre propre vérité. Cela nous permet de vivre plus librement et d’éviter les conflits inutiles. C’est aussi un moyen de ne pas se laisser affecter par les jugements des autres, et de ne pas se laisser manipuler par les personnes qui cherchent à nous contrôler. Nous sommes immunisés contre les paroles non impeccables des autres.
Rien ne sert de supposer ce que les autres pensent ou ressentent, ni ce qu’ils vont dire ou faire. Nous ne devrions pas non plus supposer ce que les choses signifient ou comment elles devraient être. Ayons plutôt le courage de poser des questions, de s’informer pour de vrai, d’exprimer clairement nos souhaits afin d’éviter toute maladresse, incompréhension ou malentendu.
Il est facile de supposer les choses, surtout lorsque nous ne demandons pas de clarification ou lorsque nous ne communiquons pas clairement. Cela peut causer de la confusion, de la frustration et de la colère, car nous agissons en fonction de nos suppositions plutôt que de la réalité. Et comme on vient de dire, dans le deuxième accord, que chacun a sa propre réalité, vous imaginez le problème !
En pratiquant ce troisième accord, nous pouvons apprendre à demander de l’aide, à clarifier les choses et à communiquer de manière beaucoup plus saine et efficace. Cela nous permet de nous éviter des malentendus et de vivre une vie plus authentique, plutôt que de rester dans un monde de suppositions. Cela permet également de mieux comprendre les autres et de mieux gérer les relations. Apprenons à repérer nos suppositions dés qu’elles nous viennent en tête afin de relativiser pour nous en débarrasser.
Dans toutes les circonstances, cet accord nous indique que nous devrions donner le meilleur de nous-mêmes, sans nous juger ni nous blâmer (parole impeccable !). Cela signifie également que nous devrions accepter que notre meilleur varie en fonction de notre état physique, émotionnel et mental. Notre « mieux » peut changer à chaque instant. Nous ne sommes pas superman ni wonderwoman !
Il est facile de se juger et de se blâmer pour ne pas avoir fait assez bien, surtout lorsque nous comparons notre performance à celle des autres. Cela peut causer de la culpabilité, de la dépression et de la frustration. Mais nous ne voyons des autres que ce qu’ils veulent bien nous montrer. Mon mentor Martin Latulippe nous dit de ne pas comparer notre arrière-scène avec l’avant-scène des autres.
En pratiquant ce quatrième accord toltèque, nous pouvons apprendre à être plus indulgent envers nous-mêmes et à nous concentrer sur notre propre progression. Cela nous permet de nous sentir plus en paix et plus satisfait de ce que nous faisons. Cela nous permet également de continuer à apprendre et à grandir, plutôt que de rester bloqué dans la culpabilité et la frustration, dans une sorte d’auto-maltraitance mentale.
Il est important de noter que « faire de son mieux » ne signifie pas être parfait, ni même être meilleur que les autres, mais plutôt de s’efforcer de donner le meilleur de soi-même dans chaque situation. Cela signifie d’être conscient de ses propres limites et de ne pas se mettre la pression inutilement. En bref, faisons taire la petite voix du perfectionniste en nous.
Ce cinquième accord invite les gens à être sceptiques, c’est-à-dire à remettre en question les idées, les croyances et les opinions des autres, plutôt que de les accepter simplement parce qu’elles viennent d’une autorité ou d’une source réputée. En même temps, il invite à apprendre à écouter, c’est-à-dire à rester ouvert aux idées et aux opinions des autres, même si elles diffèrent des nôtres, car on peut toujours apprendre des autres.
Le but de cet accord est de favoriser l’épanouissement personnel en apprenant à penser par soi-même, tout en restant ouvert aux idées et aux perspectives des autres. Cela permet de développer une vision plus large et plus nuancée de la vie, et de s’éloigner des croyances limitantes qui peuvent causer de la souffrance.
Ces accords toltèques sont une véritable trousse à outils qui permet de se transformer, de s’élever, car ils conduisent non seulement à arrêter de juger les autres et de se juger soi-même, mais aussi de trouver la sérénité dans un mode de vie plus aligné à ses valeurs et à sa valeur. On se libère de la culpabilité et des souffrances en faisant sauter certaines croyances limitantes. On accueille davantage sa part de créativité et on est beaucoup plus en accueil de l’autre.
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