Nous voilà déjà au mois de juillet, le temps file à toute allure ! J’espère que ma série sur les 5 éléments chinois du mois de juin vous a plu. Pour ce mois-ci, je me suis dit que j’allais dégommer quelques fausses croyances liées à l’expertise Feng Shui. En commençant par la plus répandue : ce n’est pas prouvé scientifiquement donc cela ne marche pas.
« Oui mais le Feng Shui, comment est-ce qu’on est sûr que ça marche ? En fait, c’est pas scientifique, c’est peut-être que de la superstition… »
Et je comprends cette objection : le Feng Shui est une pratique ancienne qui suscite à la fois fascination et scepticisme. Certains le considèrent comme une simple superstition, tandis que d’autres voient en lui une sagesse profonde héritée de nos ancêtres. Vous imaginez bien de quel team je suis, n’est-ce pas ?
Il nous est tous arrivé de nous retrouver dans un endroit où l’on se sent incroyablement bien, sans vraiment pouvoir l’expliquer. C’est comme si une atmosphère agréable nous enveloppait, nous donnant envie de rester pendant des heures. Parfois, cela peut être dû à un parfum agréable, à une esthétique plaisante ou à une ambiance zen. Cependant, il y a d’autres moments où nous nous trouvons dans un lieu où nous ne nous sentons tout simplement pas à l’aise, sans pouvoir mettre le doigt sur la raison précise. Ce n’est pas nécessairement dû à une décoration peu attrayante ou à un manque de luminosité, mais plutôt à une sensation indéfinissable de malaise. Dans ces situations, nous savons intuitivement que nous ne souhaitons pas y rester longtemps. Vous comprenez ce que je veux dire ?
Dans ces moments-là, vous êtes simplement connectés à vos sensations, à votre intuition, et vous n’avez pas besoin d’appareil de mesure ou d’une étude des matériaux de la pièce, ou que sais-je encore ?
Pour les sceptiques, le Feng Shui n’est qu’une simple superstition car cet art pourtant millénaire est dépourvu de fondement scientifique. Selon eux, les effets positifs attribués au Feng Shui pourraient être le résultat de facteurs psychologiques, tels que la suggestion ou l’effet placebo. Mais le plus important dans cette observation là, n’est-ce pas la constatation des effets positifs tout court, quelqu’en soit la raison ?
Or, je le constate tous les jours dans mon métier, à commencer par mon propre environnement : oui l’application des principes du Feng Shui dans l’organisation de l’espace de vie peut améliorer la santé, la prospérité et les relations personnelles. Le Feng Shui a été utilisé avec succès depuis des siècles par des millions de personnes à travers le monde.
Est-ce de la superstition de considérer le besoin d’harmonie entre l’homme et son environnement ? Je ne crois pas, c’est fondamental ! Et nous l’avons bien vu en 2020 lors des confinements. Pour certaines personnes, leur environnement est devenue une vraie souffrance.
Dans le monde moderne, nous sommes souvent absorbés par la technologie et les avancées scientifiques, au point d’en oublier de nombreux savoirs ancestraux qui ont été transmis de génération en génération. Cette perte de connexion avec notre héritage ancestral est dommageable car ces connaissances millénaires renferment une sagesse profonde et une compréhension subtile de l’homme et de son environnement. Ces savoirs anciens étaient souvent basés sur une observation minutieuse de la nature, sur une relation étroite avec le monde qui nous entoure. Ils offraient des perspectives uniques sur la manière dont nous pouvons vivre en harmonie avec notre environnement, en équilibrant les forces naturelles et en respectant les cycles de la vie.
Par exemple, de nombreuses cultures à travers le monde possèdent des systèmes de médecine traditionnelle qui intègrent des connaissances sur les plantes médicinales, les techniques de guérison naturelles et l’équilibre énergétique du corps. Ces pratiques, telles que l’ayurveda, la médecine chinoise, ou la médecine amérindienne, offrent des approches holistiques pour maintenir la santé et le bien-être.
De même, les méthodes agricoles ancestrales étaient souvent basées sur une compréhension approfondie des cycles naturels, des saisons et des écosystèmes locaux. Des pratiques telles que l’agroforesterie, l’agriculture en terrasses ou l’utilisation de techniques d’irrigation traditionnelles permettaient de cultiver des terres de manière durable, en harmonie avec l’environnement.
Nos anciens entretenaient des liens profonds et respectueux avec la nature, considérant chaque élément comme vivant et interconnecté. Des pratiques de cultures indigènes telles que la méditation en plein air, les rituels de purification ou la reconnaissance des esprits de la nature sont des moyens de se connecter avec le monde naturel et d’honorer cette relation.
En nous reconnectant à ces connaissances ancestrales, nous pourrions redécouvrir des trésors oubliés et retrouver un équilibre essentiel entre notre mode de vie moderne et notre héritage intemporel.
Donc oui, bien sur que l’efficacité du Feng Shui peut être difficile à prouver de manière scientifique, car elle repose sur des concepts qui ne sont pas facilement mesurables ou quantifiables. Cependant, de nombreuses personnes témoignent des améliorations qu’elles ont constatées dans leur vie après avoir appliqué les principes du Feng Shui. Cela soulève la question de savoir si la validité d’une pratique doit nécessairement reposer uniquement sur des preuves scientifiques.
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Je vous souhaite une lumineuse journée !
