La première théorie connue de la couleur nous vient d’Aristote, dans son ouvrage « De Sensu » : il suggère que toutes les couleurs viennent du noir et du blanc, la couleur provenant des rayons de lumière. Il met donc au point un système de classification des couleurs qui va du blanc à midi au noir à minuit.
Ce système reste en vigueur jusqu’à ce que Issac Newton, 2000 ans plus tard, élucide le mystère de l’arc-en-ciel et élabore le premier cercle chromatique des couleurs.
Quelques années plus tard, Goethe apporte la notion d’expérience émotionnelle et physiologique : la couleur n’est pas qu’un phénomène visuel, et le cerveau traite l’information différemment selon les individus.
Carl Jung, quant à lui, lie 4 types de tempéraments à 4 couleurs : jaune soleil (joyeux, enthousiaste), bleu froid (neutre, analytique), vert terre (calme, réconfortant) et rouge feu (déterminé, téméraire).
Dans les années 1970, Angela Wright reprend toutes ces théories et crée une théorie unifiée de la psychologie des couleurs. Son « Color Affects Systems » postule l’existence de modèles dans le spectre visuel, qui se reflètent dans les comportements humain. Nous sommes tous psychologiquement affectés par la couleur. Elle suggère que chaque teinte affecte des modes psychologiques spécifiques, influençant ainsi l’humeur et le comportement de l’observateur. Ses principes montrent également que toutes les couleurs peuvent être classées dans l’un de quatre groupes. Le groupe dans lequel se trouve une couleur détermine comment elle affectera un mode psychologique.